CONCLUSION
Nous avons ainsi vu que la mort ne se définit pas uniquement au niveau de l’organisme, mais aussi au niveau microscopique des cellules où la nécrose, l’apoptose, ainsi que l’autophagie permettent le renouvellement constant des cellules. Mais dans ce cas, aussi paradoxal que cela puisse paraître, la mort est nécessaire à la vie, dans le sens où si les cellules ne meurent pas, il n’y aurait pas la possibilité d’en créer de nouvelles.
Cette mort qui nous semble incontrôlable et qui nous effraye tant n’est pas aussi inéluctable qu’elle le parait. L’homme dispose de nombreuses ressources qui lui permettent de la repousser, telles qu’une alimentation saine, la pratique régulière d’activités sportives, ainsi que l’alternative de médicaments considères, parfois a tort, comme des cures de jouvence.
Si le rêve de l’immortalité n’a pas encore été réalisé pour l’homme, de nombreuses espèces s’en sont sensiblement rapprochées. La méduse Turritopsis Nutricula l’a même atteint, par le phénomène particulier qu’est la dédifférenciation. Les recherches autour de ce cycle de vie sont de plus en plus nombreuses et mènent à des résultats qui laissent espérer que l’Homme sera un jour, lui aussi, peut-être immortel.
Pour finir, il demeure encore de nombreux sacrifices à être faits pour considérer l’Homme immortel. Le potentiel cellulaire est infini, et, malgré nos recherches avancées, nos découvertes révélatrices, nos innovations scientifiques, nous ne connaissons encore que la pointe de l’iceberg. L’homme en a encore beaucoup à apprendre sur ses capacités, sur la mort, et sur la vie. Apres tout, la vie ne se résume-t-elle pas à échapper à la mort pour plonger dans l’immortel ?